Et leurs manteaux de laine que suivent leurs troupeaux, les bergers
Ils montent du printemps quand s'allongent les jours
Ou brûlés par l'été descendent vers les bourgs, les bergers
Quand leurs bĂȘtes s'arrĂȘtent pour nous boire de l'eau
Se mettent Ă danser Ă l'ombre d'un pipeau, les bergers
Entre eux l'en est de vieux, entre eux l'en est de sages
Qui appellent au puits tous les vieux du village, les bergers
Ceux-lĂ ont des histoires Ă nous faire telles peurs
Que pour trois nuits au moins nous rĂȘvons des frayeurs des bergers
Ils ont les mĂȘmes rides et les mĂȘmes compagnes
Et les mĂȘmes senteurs que leurs vieilles montagnes, les bergers
Entre eux l'en est de jeunes, entre eux l'en est de beaux
Qui appellent les filles Ă faire le gros dos, les bergers
Ceux-lĂ ont des sourires qu'on dirait une fleur
Et des éclats de rire à faire jaillir de l'eau, les bergers
Ceux-là ont des regards à vous brûler la peau
Ă vous dĂ©fiancer, Ă vous clouer le cĆur, les bergers
Mais tous ils nous bousculent, qu'on soit filles ou garçons
Les garçons dans leurs rĂȘves, les filles dans leurs frissons, les bergers
Alors nous partageons le vin et le fromage
Et nous croyons une heure faire partie du voyage, des bergers
C'est un peu comme Noël, Noël et ses trésors
Qui s'arrĂȘteraient chez nous aux Ă©quinoxes d'or, les bergers
AprÚs ça ils s'en vont avec leurs grands chapeaux
Et leurs manteaux de laine que suivent leurs troupeaux, les bergers
Ils montent du printemps quand s'allongent les jours
Ou brûlés par l'été descendent vers les bourgs, les bergers
Quand leurs bĂȘtes ont fini de nous boire notre eau
Se remettent en route Ă l'ombre d'un pipeau
Les bergers, les bergers, les bergers.
Parfois ils nous arrivent avec leurs grands chapeaux Et leurs manteaux de laine que suivent leurs troupeaux, les bergers Ils montent du printemps quand s'allongent les jours Ou brĂ»lĂ©s par l'Ă©tĂ© descendent vers les bourgs, les bergers Quand leurs bĂȘtes s'arrĂȘtent pour nous boire de l'eau Se mettent Ă danser Ă l'ombre d'un pipeau, les bergers Entre eux l'en est de vieux, entre eux l'en est de sages Qui appellent au puits tous les vieux du village, les bergers Ceux-lĂ ont des histoires Ă nous faire telles peurs Que pour trois nuits au moins nous rĂȘvons des frayeurs des bergers Ils ont les mĂȘmes rides et les mĂȘmes compagnes Et les mĂȘmes senteurs que leurs vieilles montagnes, les bergers Entre eux l'en est de jeunes, entre eux l'en est de beaux Qui appellent les filles Ă faire le gros dos, les bergers Ceux-lĂ ont des sourires qu'on dirait une fleur Et des Ă©clats de rire Ă faire jaillir de l'eau, les bergers Ceux-lĂ ont des regards Ă vous brĂ»ler la peau Ă vous dĂ©fiancer, Ă vous clouer le cĆur, les bergers Mais tous ils nous bousculent, qu'on soit filles ou garçons Les garçons dans leurs rĂȘves, les filles dans leurs frissons, les bergers Alors nous partageons le vin et le fromage Et nous croyons une heure faire partie du voyage, des bergers C'est un peu comme NoĂ«l, NoĂ«l et ses trĂ©sors Qui s'arrĂȘteraient chez nous aux Ă©quinoxes d'or, les bergers AprĂšs ça ils s'en vont avec leurs grands chapeaux Et leurs manteaux de laine que suivent leurs troupeaux, les bergers Ils montent du printemps quand s'allongent les jours Ou brĂ»lĂ©s par l'Ă©tĂ© descendent vers les bourgs, les bergers Quand leurs bĂȘtes ont fini de nous boire notre eau Se remettent en route Ă l'ombre d'un pipeau Les bergers, les bergers, les bergers. Explain Request Ă
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