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Gérard Berliner – Louise lyrics
Mais qui a soulagé sa peine, porté son bois, porté les seaux
Offert une écharpe de laine le jour de la foire aux chevaux?
Et qui a pris soin de son âme et l'a bercée dedans son lit?
Qui l'a traitée comme une femme au moins une fois dans sa vie?
Le bois que portait Louise, c'est le Bon Dieu qui le portait.
Le froid don't souffrait Louise, c'est le Bon Dieu qui le souffrait.
C'n'était qu'un homme des équipes du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques, elle le rejoignait près des barrières
"Me voudras-tu moi qui sais coudre, signer mon nom et puis compter"
L'homme à sa taille sur la route passait son bras, la promenait.
L'amour qui tenait Louise, c'est le Bon Dieu qui le tenait.
Le regard bleu sur Louise, c'est le Bon Dieu qui l'éclairait.
Ils sont partis vaille que vaille, mourir quatre ans dans les tranchées
Et l'on raconte leurs batailles dans le salon, après le thé.
Les lettres qu'attendait Louise, c'est le Bon Dieu qui les portait.
La guerre qui séparait Louise, c'est le Bon Dieu qui la voyait.
Un soir d'hiver sous la charpente, dans son lit-cage, elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre par une aiguille à tricoter.
Si je vous garde, Louise en place, c'est en cuisine, pas devant moi.
Ma fille prie très fort pour que s'efface ce que l'curé m'a appris là.
Et la honte que cachait Louise, c'est le Bon Dieu qui l'a cachée.
Le soldat qu'attendait Louise, c'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber.
Y'a cinquante ans, c'était en France dans un village de l'Allier.
On n'accordait pas d'importance à une servante sans fiancé.
Le deuil qu'a porté Louise, c'est le Bon Dieu qui l'a porté.
La vie qu'a travaillé Louise, c'est le Bon Dieu qui l'a aidée.
Offert une écharpe de laine le jour de la foire aux chevaux?
Et qui a pris soin de son âme et l'a bercée dedans son lit?
Qui l'a traitée comme une femme au moins une fois dans sa vie?
Le bois que portait Louise, c'est le Bon Dieu qui le portait.
Le froid don't souffrait Louise, c'est le Bon Dieu qui le souffrait.
C'n'était qu'un homme des équipes du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques, elle le rejoignait près des barrières
"Me voudras-tu moi qui sais coudre, signer mon nom et puis compter"
L'homme à sa taille sur la route passait son bras, la promenait.
L'amour qui tenait Louise, c'est le Bon Dieu qui le tenait.
Le regard bleu sur Louise, c'est le Bon Dieu qui l'éclairait.
Ils sont partis vaille que vaille, mourir quatre ans dans les tranchées
Et l'on raconte leurs batailles dans le salon, après le thé.
Les lettres qu'attendait Louise, c'est le Bon Dieu qui les portait.
La guerre qui séparait Louise, c'est le Bon Dieu qui la voyait.
Un soir d'hiver sous la charpente, dans son lit-cage, elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre par une aiguille à tricoter.
Si je vous garde, Louise en place, c'est en cuisine, pas devant moi.
Ma fille prie très fort pour que s'efface ce que l'curé m'a appris là.
Et la honte que cachait Louise, c'est le Bon Dieu qui l'a cachée.
Le soldat qu'attendait Louise, c'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber.
Y'a cinquante ans, c'était en France dans un village de l'Allier.
On n'accordait pas d'importance à une servante sans fiancé.
Le deuil qu'a porté Louise, c'est le Bon Dieu qui l'a porté.
La vie qu'a travaillé Louise, c'est le Bon Dieu qui l'a aidée.
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